L’inégalité des revenus, le travail précaire et la numérisation de l’économie représentent désormais des enjeux que les décideurs économiques ne peuvent plus négliger au risque d’une débâcle économique et de bouleversements sociaux. Sans crier gare, l’avenir du travail a fait son entrée, et dans ce rapport Sunil Johal explore comment la nécessité de réinventer les assises de nos politiques sociales et économiques a monté d’un cran.

Lire le rapport complet

L’inégalité des revenus, le travail précaire et la numérisation de l’économie représentent désormais des enjeux que les décideurs économiques ne peuvent plus négliger au risque d’une débâcle économique et de bouleversements sociaux.

Depuis quelques années, l‘avenir du travail est un sujet populaire parmi les décideurs politiques, les médias et les commentateurs. On s’attendait à ce que l’intelligence artificielle, la robotique de pointe, l’économie du partage, et d’autres technologies et modèles émergents bousculent nos façons de travailler, éliminent une panoplie de taches routinières et répétitives, et fassent pression sur les structures de soutien social conçues pour une autre époque. Ces effets devaient se faire sentir à court et à moyen terme, mais avec suffisamment de temps pour préparer les travailleurs et adapter les politiques à l’avènement de l’économie « des petits boulots » et à un monde de plus en plus axé sur le numérique.

Or, sans crier gare, l’avenir du travail a fait son entrée, et la nécessité de réinventer les assises de nos politiques sociales et économiques a monté d’un cran.

La pandémie de la COVID-19, qui a déferlé sur la planète au début de 2020, a eu un effet accélérateur sur des tendances observées depuis longtemps concernant les marchés de l’emploi et les économies partout au monde. L’inégalité des revenus, le travail précaire et la numérisation de l’économie représentent désormais des enjeux que les décideurs économiques ne peuvent plus négliger au risque d’une débâcle économique et de bouleversements sociaux.

Le regard tourné vers l’avenir postpandémique, on peut facilement s’imaginer une période prolongée d’anxiété économique. L’activité économique pourrait périodiquement subir des fermetures et réouvertures alors que le virus resurgit en vagues subséquentes. Une poignée de géants multinationaux de l’industrie numérique possédant des capitaux importants feront la pluie et le beau temps, écrasant d’autres industries moins compétitives. Selon ce scénario, les travailleurs à temps partiel, temporaires et occasionnels deviendront probablement le premier choix d’effectifs d’entreprises obsédées par le profit et qui cherchent à minimiser l’engagement à long terme envers leurs employés dans un environnement hautement incertain.

Comment le Canada peut-il se préparer au futur monde du travail de manière à protéger et à soutenir ceux et celles qui souffriront le plus des effets de la pandémie? Les jeunes, les travailleurs dans les secteurs des services et du tourisme, les femmes, les groupes historiquement marginalisés et les travailleurs âgés sont tous susceptibles d’avoir une pente particulièrement raide à remonter au cours des prochaines années. Que devons-nous faire pour nous assurer que les emplois de qualité au Canada répondent aux besoins des travailleurs en leur offrant un revenu équitable, de la sécurité et des possibilités d’avancement?

Le présent rapport dresse un bilan de la situation actuelle du marché du travail canadien, explore les tendances clés relatives à la nature et à la qualité du travail et examine celles susceptibles d’accélérer ou de changer après la pandémie. Il conclut avec une série de recommandations stratégiques qui traceront la voie à suivre pour une économie canadienne inclusive et résiliente axée sur le travail décent.

Lire le rapport complet

Pour plus d’informations sur l’initiative La nature changeante du travail, veuillez contacter Andrée Loucks et n’oubliez pas de vous inscrire à l’infolettre La nature changeante du travail!

Les points de vue exprimés dans les documents de recherche, les articles et les rapports sont ceux de nos auteurs et ne reflètent pas nécessairement ceux de nos commanditaires et de nos partenaires.

Nous remercions notre commanditaire principal

Merci à nos commanditaires