Les changements nécessaires dans un climat changeant : la gestion des risques exige des politiques décisives et une technologie innovante
Résumé et recommandations
Les changements climatiques occasionnent un nombre croissant de coûts et de risques économiques et sociaux, notamment de graves inondations et incendies de forêt, des menaces sur les infrastructures et un risque d’actifs délaissés dans la production et la distribution de pétrole et de gaz, lesquels pourraient être estimés à plusieurs milliards de dollars. Toutefois, des possibilités existent dans l’économie à faibles émissions de carbone, dans la mesure où les organismes publics et privés développent des technologies de rupture innovantes.
La gestion des risques liés aux changements climatiques revêtira une importance capitale pour le Canada et la communauté internationale au cours des prochaines décennies, comme en témoigne le fait que d’autres pays ont déjà adopté des pratiques efficaces en matière de réglementation et de politiques. Au Canada, il faudra des politiques publiques et une technologie innovante pour contrer et gérer les risques liés aux changements climatiques et pour promouvoir une adaptation plus rapide sans sacrifier la croissance économique soutenue.
Bien que nous ayons pris un bon départ dans la lutte contre les conséquences des changements climatiques, le gouvernement du Canada doit axer ses politiques sur l’achèvement et la mise en œuvre de transitions clés, notamment :
- Établir une tarification du carbone et un recyclage des revenus, ainsi que des réglementations intelligentes complémentaires lorsque la tarification nécessite un soutien
- Accroître considérablement l’investissement public dans les infrastructures pour refléter l’augmentation de la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes et de leurs répercussions
- Renforcer la surveillance réglementaire pour prévenir les actifs délaissés
- Favoriser le développement et la commercialisation de technologies permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES)
- Promouvoir l’achat de technologies permettant de réduire les émissions de GES par les secteurs public et privé, sans toutefois miser sur elles pour atteindre les objectifs en matière d’émissions