Dans une économie en rapide évolution caractérisée par les emplois à temps partiel et les « petits boulots », le changement fréquent d’employeurs et le recyclage professionnel, le Canada devrait envisager de créer un système de pensions et de prestations souple, lié au travailleur plutôt qu’à l’employeur, et garantissant la facilité d’accès, la transférabilité, la couverture, et la générosité.

Résumés et recommandations

Aujourd’hui, les Canadiens et Canadiennes vivent et travaillent d’une façon très différente de celle d’il y a 50 ans. L’émergence de l’économie des petits boulots et le changement dans les pratiques commerciales réduisent le nombre d’emplois stables à temps plein et, par conséquent, un plus grand nombre de travailleurs se retrouvent sans régime de pension et d’avantages sociaux adéquat. La solution consiste peut-être à explorer un modèle d’offre de prestations plus souple et plus ciblé appelé prestations transférables.

Pour aller de l’avant relativement à cet important enjeu en matière d’emploi, davantage de renseignements et d’analyses sont nécessaires sur les coûts et les avantages d’un régime de prestations transférables, ainsi que sur l’incidence qu’auraient de tels régimes sur les groupes sous-représentés. Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux devraient, à tout le moins :

  • mener une analyse des coûts, des avantages et de la faisabilité (économique, opérationnelle, technologique, politique, juridique) d’un modèle à prestations transférables;
  • tenir d’exhaustives consultations auprès des parties prenantes pour comprendre leurs intérêts et leurs besoins;
  • évaluer les modèles existants de prestations transférables, en commençant par l’étude de cas de l’État de Washington mentionnée dans ce rapport de politiques.

Lire le rapport au complet